Il m'arrive de me mettre à la place de mon postérieur et de me dire que ce n'est pas tous les jours facile pour lui. Avec moi, ce n'est pas la vie en rose, pardi! A chaque crise, hop, le voilà mis rapidement à l'air libre, et moi de lui offrir presque instantanément une vue superbe sur la cuvette WC du moment.
Selon les lieux, les circonstances, cela peut changer du tout au tout. L'idéal étant évidemment d'être confortablement installé dans ses toilettes, chez soi. De très loin, le meilleur scénario. Ou cela peut se passer sur son lieu de travail. Exerçant mon métier dans un bureau, pas trop de soucis de ce côté là pour moi. Chez des amis, en famille? Ou encore dans les toilettes sordides d'une aire d'autoroute? En tout cas, dans pareille situation, pas de contact, jamais, dans un souci évident d'hygiène. Jambes écartées au dessus sans rien toucher. Parfois, il arrive même que la situation soit bucolique. Si! Mais attention, dans ce cas il faut privilégier - dans la mesure du possible - l'été à l'hiver (mais on commande rarement dans ce cas là). Dans la nature, au milieu des gazouillis des petits oiseaux, enbaumés par l'odeur des plantes et des fleurs. Et même - peut-on l'avouer? Allez: sentir une légère brise caresser son arrière-train procure une sensation d'abord étonnante, puis vite agréable, apaisante, presque délectable. Pas toujours très confortable, la posture, mais bon. Et éviter les champs d'orties! Et toujours avoir sur soi un petit sachet de mouchoirs papier et de lingettes pour repartir propre et net.
Oui, avec moi, mes fesses ne connaissent que peu de répit. Les pauvres, comme je leur en fait voir, elles mériteraient bien un peu plus d'attentions délicates, d'être un peu cajolées et dorlotées, non?